Calcul salarial sur la base des jours et heures réels

Dans Profit, le calcul salarial repose de façon standard sur les jours et heures (réels) de la période concernée. Pour un employé à temps plein rémunéré au mois, le nombre de jours et d'heures traité chaque mois varie en fonction du nombre de jours et d'heures travaillés dans ce mois. L'employé reçoit chaque mois le même salaire, mais ne travaille pas le même nombre de jours et d'heures chaque mois en échange de ce salaire. Cette approche s'oppose aux méthodes basées sur les dates qui s'appuient sur des moyennes pour effectuer les calculs. Ces méthodes définissent un nombre moyen de jours en fonction du nombre total de jours 'SV' dans une année. Pour les employés rémunérés au mois, cette moyenne est toujours basée sur 260, 261 ou 262 jours. Un des inconvénients de cette méthode est que le résultat n'est jamais un nombre entier alors que, bien entendu, les employés travaillent toujours pendant un nombre de jours entier.

Un calcul reposant sur les jours et les heures (réels) de la période concernée offre donc toujours un résultat plus précis. Prenons l'exemple du prélèvement 'Loonheffing'. Dans certaines situations, le tableau journalier peut être utilisé. Si vous utilisez des moyennes, il est possible que le prélèvement 'Loonheffing' calculé soit trop élevé ou trop faible. Le tableau journalier implique une utilisation du tableau par journée et non par partie de la journée (dans un calcul sur la base d'une moyenne, le résultat est quasiment toujours un chiffre décimal). La différence n'est pas rectifiée car le prélèvement 'Loonheffing' ne peut pas être recalculé et que tous les employés n'effectuent pas de déclaration d'impôt sur le revenu.

Exemples d'indemnités calculées sur la base des jours réels :

  • Indemnité de repas par jour
  • Vêtements de travail et chaussures par jour
  • Indemnité de déplacement par jour

Exemples de cotisations devant être calculées sur la base du nombre d'heures (réel) :

  • Réduction de salaire en raison d'un congé parental
  • Réduction de salaire en raison d'un congé sans solde
  • Réduction de salaire en raison d'une absence prolongée

Conformément à la CCT, bon nombre de ces indemnités ne sont versées que si l'employé travaille réellement et non s'il est en arrêt de maladie (c'est le cas par exemple de l'indemnité pour l'achat de vêtements de travail et de chaussures). Si vous enregistrez une absence pour maladie dans Profit HRM, Profit détermine automatiquement les jours travaillés restants dans la période ainsi que le montant d'indemnité correspondantµ. Si le calcul s'effectuait à partir du nombre moyen de jours, une correction manuelle serait nécessaire pour obtenir le montant d'indemnité approprié. La moyenne peut d'ailleurs être un chiffre décimal, alors que la CCT impose une indemnité pour chaque jour travaillé.

Dans certains régimes de retraite, le pourcentage de temps partiel doit être déterminé en fonction des heures réelles et non des heures d'horaire (c'est le cas notamment de la caisse de retraite pour l'industrie de la boisson). Par conséquent, le calcul des cotisations de retraite doit prendre en compte le pourcentage de temps partiel réel de la période concernée.

Selon la loi, les jours 'SV' sont toujours des jours pleins. Même si une personne ne travaille qu'une demi-journée, cette demi-journée est comptabilisée comme un jour 'SV' complet.

Vous utilisez également souvent un système d'enregistrement du temps (qui ne donne pas de moyennes).

Exemple :

Cet exemple montre qu'un calcul basé sur des moyennes ne permet pas d'obtenir le résultat escompté. L'exemple s'appuie sur une année de 261 jours :

  • Nombre moyen de jours par mois : 21,75
  • Nombre moyen d'heures par mois : 174

En heures (un employé à temps plein qui travaille 8 heures par jour) :

Le mois de février compte 20 jours 'SV' = 160 heures. Supposons que l'employé soit malade pendant 8 heures et prenne 152 heures de congé sans solde. Autrement dit, 14 heures (174 - 8 -152 = 14) sont considérées comme travaillées, alors que l'employé n'a pas travaillé du tout. Vous ne pouvez pas remplacer le jour de maladie et les congés sans solde par des moyennes car vous obtiendriez un chiffre décimal.

Pour un mois comme janvier (23 jours 'SV' en général = 184 heures), c'est l'inverse qui se produit. Le salaire devient même négatif. En effet, si un employé prend 176 heures de congés sans solde et pose 8 heures de maladie, cela signifie qu'il aura travaillé 10 heures négatives (174 - 176 - 8 = -10) et recevra donc le salaire (négatif) correspondant.

En jours :

Dans une année de 261 jours, le nombre moyen de jours par mois s'élève à 21,75. Le mois de février ne compte cependant que 20 jours 'SV'. Supposons que l'employé soit malade pendant 1 jour et prenne 19 jours de congé sans solde. Autrement dit, 1,75 jour (21,75 - 1 -19 = 1,75) est considéré comme travaillé, alors que l'employé n'a pas travaillé du tout. Vous ne pouvez pas remplacer le jour de maladie et les congés sans solde par des moyennes car vous obtiendriez un chiffre décimal.

Pour un mois comme janvier (23 jours 'SV' en général), c'est l'inverse qui se produit. Le salaire devient même négatif. En effet, si un employé prend 22 jours de congés sans solde et pose 1 jour de maladie, cela signifie qu'il aura travaillé 1,25 jour négatif (21,75 - 22 - 1 = -1,25) et recevra donc le salaire (négatif) correspondant.

La situation ci-dessus résulte de la saisie des chiffres réels (indispensable car les jours de maladie, par exemple, doivent toujours être traités sous forme de jours entiers) et d'un calcul reposant sur des moyennes.

En d'autres termes : si aucune indemnité journalière ou cotisation n'est retenue sur le salaire, l'utilisation de moyennes peut sembler pratique car chaque heure peut être multipliée par le salaire horaire moyen. Mais comme l'exemple le montre, des problèmes apparaissent si des cotisations sont retenues sur le salaire mensuel, pouvant même entraîner le versement d'un salaire négatif.